Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a procédé ce lundi matin, au Palais de la République, au lancement d’un dialogue inclusif sur la problématique de l’Emploi dans notre pays.
Dans une allocution faite à cette occasion, le Chef de l’Etat a décrit l’Emploi comme étant toujours la principale priorité de son Gouvernement.
Il mit ensuite à profit cette intervention pour brosser l’inventaire général des défis qui se posent à la réalisation d’une création massive et efficiente d’emplois chez nous.
« Des changements rapides de la structure de notre économie au cours de ces 15 dernières années, notamment en raison de l’évolution des qualifications requises » ont indisposé notre aptitude à remporter d’importants succès dans ce domaine, a d’emblée reconnu le Chef de l’Etat.
« Nous faisons également face depuis le début de cette année à un chômage conjoncturel… qui est lié au ralentissement de l’activité économique », a ensuite indiqué le Président de la République.
Mais sans doute que le moment fort de cette intervention du Chef de l’Etat a résidé dans l’approche méthodologique qu’il définit désormais pour notre pays en vue de résultats significatifs et rapides sur la notion de création d’emplois et d’insertion professionnelle des jeunes.
Il s’agit d’une approche méthodologique qui met au centre de son action la réalisation d’un inventaire précis des opportunités et offres d’emplois et d’un dialogue inclusif, étendu à l’ensemble de nos forces vives et à nos partenaires au développement, sur cette problématique.
« La création d’un contexte agile favorable à l’emploi doit être le fruit d’un dialogue social franc avec l’ensemble des partenaires sociaux », a-t-il déclaré en substance.
« Ma conviction est que l’adhésion de tous est indispensable pour que notre politique puisse avoir des effets bénéfiques notables », a-t-il poursuivi dans le même élan avant d’assurer que l’Etat a « déjà commencé à mettre en place les réformes institutionnelles et techniques nécessaires pour que notre marché d’emplois s’adapte aux mutations en cours et pris une série d’initiatives en vue d’un développement équilibré sur l’ensemble du territoire ».
Placée sous le haut patronage du Président de la République, cette cérémonie de lancement d’un dialogue inclusif sur la problématique de l’Emploi à Djibouti servira de prélude à l’organisation d’une série importante de rencontres, de débats, d’échanges et de concertations entre toutes les forces vives de notre nation qui apportent un appui à la notion de création de travail.
Il s’agit d’un dialogue qui se poursuivra sur un laps de deux mois et demi.
Et qui, à terme, débouchera sur l’organisaton d’un Forum-Foire sur la notion d’emplois à Djibouti.
Coordinateur de ces concertations inclusives sur l’emploi, le Ministère du Travail et de la Réforme de l’Administration se fixe déjà pour objectif de créer, à son échelle, 5000 emplois sur un an.
L’Autorité des Ports et des Zones Franches (APZFD), infrastructure phare du développement national et principal pourvoyeur d’emplois à Djibouti, révèle quant à elle, par le biais d’un communiqué signé par son Président, M Aboubaker Omar Hadi, sa volonté de procéder rapidement à une importante création d’emplois.
« La nouvelle zone franche internationale de Djibouti créera à terme plus de 350.000 emplois, Et le projet de redéveloppement du port historique va aussi générer plus de 27.000 emplois », est-il notifié dans le communiqué de l’APZFD.
Le secteur privé et les partenaires au développement de Djibouti sont également parties prenantes de ce dialogue inclusif sur l’Emploi chez nous.
Ils ont d’ailleurs pris part à la cérémonie de lancement du dialogue inclusif sur le thème de l’Emploi de Djibouti.
En ce qui concerne le secteur privé, il a été représenté par le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti, M Youssouf Moussa Dawaleh, entouré des principaux opérateurs privés de Djibouti.
Quant aux partenaires au développement de Djibouti, ils ont, entre autres, été représentés par la Coordinatrice des Programmes des Nations Unies à Djibouti, Mme Barbara Manzi.