Le Président de la République, Son Excellence
Ismail Omar Guelleh, a pris part aujourd’hui, lundi, au 29 ème sommet ordinaire de l’Union africaine qui a ouvert ce matin ses travaux à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
Avant l’ouverture officielle du sommet, les leaders africains ont observé une réunion à huis clos.
Il a surtout été question dans cette premiere phase de discussions de l’adoption de l’ordre du jour du sommet préparé par les Ministres des Affaires étrangeres des pays membres de l’Organisation qui eux, avaient majoritairement précédés leurs Chefs d’Etat et de Gouvernement respectifs dans la capitale éthiopienne.
Quant à la cérémonie inaugurale du sommet lui-même, elle a, a proprement parlee, comme a l’accoutumée, ete introduite par la traditionnelle séance de photo de famille.
Une fois dans la salle de réunion, c’est le Président en exercice de l’Union africaine et Président de la République de Guinée, M Alpha Condé qui a ouvert les discours.
M Conde a dédié l’essentiel de son propos au rappel des différents travaux réalisés durant la mandature d’une année qu’il vient de finir à la tête de la Présidence tournante de l’Union africaine.
Il a ainsi fait part de la fierté ressentie en représentant l’Afrique auprès des principales Organisations continentales et internationales, notamment à la dernière réunion du G20.
Il a ensuite fait état des efforts entrepris sous son leadership en vue de conférer à l’Afrique les relents d une entite geograpjhique et politque qui compte au sein du concert des nations.
Le nouveau Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki, l a succédé ce premier intervenant à la tribune..
En guise d’avant –propos, M Faki a tout d’abord réitéré aux leaders africains réunis en plénière ses remerciements relatifs à la confiance portée sur lui en l’élisant à la tête de l’executif de l Union africaine.
Le nouveau Président de l’Organisation a ensuite révélé une série de programmes censés être rapidement entérinés au sein de chaque pays membre de l’Union africaine.
L’évolution de notre continent en un espace viable, à même de concilier les défis du monde moderne serait en grande partie tributaire , selon lui, de la capacité des pays africains à souscrire a la realisation de ladite serie de programmes, toujours selon M Faki.
L’acquisition d’une autonomie budgétaire du continent, le port à un niveau efficient de la notion d’intégration économique dans toutes les régions de l’Afrique et l’initiation de politiques plus volontaristes en matière de développement de patrimoine humain constituent, entre autres points évoqués, la pierre anguliere des programmes censes fournir une acceleration du devlopppement en Afrique.
Le discours prononcé par le Président de la République, Son Excellence
Ismail Omar Guelleh, a ete un autre moment fort de ce sommet.
Dans cette intervention, le Chef de l’Etat djiboutien a surtout abonné dans le sens d’une bénédiction apportée à l’insertion pleine et entière de la jeunesse afraicine, théme sous le slogan duquel a été placé ce sommet ordinaire de l’Union africaine.
Il est effectivement a rappeler que ce 29eme sommet de l Union africaine a ete place sous le theme “
Tirer profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse”
C est pourquoi d emblee, le President Guelleh s est rejoui du fait que
“le thème de cette année soit consacré à une réflexion sur l’intégration de notre jeunesse à l’économie du continent”
“Nous devons faire en sorte que les jeunes de nos pays soient perçus non comme un problème mais comme une solution pour surmonter les défis des prochaines décennies” a-t-il dit en substance, donnant la pleine mesure de sa foi en la plus-value que cette categorie demographique de la population africaine est en mesure d apporter au developpement du Continent.
Pour le Chef de l Etat djiboutien, l Afrique doit a tout de champ prevenir les fleaux qui guettent la jeunesse et qui sont “
le Chômage de masse, l’oisiveté, la délinquance juvenile et l’analphabétisme”
“C’est en effet sur ces terreaux de chômage, d’oisiveté ou d’ignorance que prolifèrent des organisations terroristes comme al-shabab ou encore bokoharam qui mettent en péril les cohésions communautaires et le vivre-ensemble confessionnelles” a-t-il poursuivi.
En marge des travaux du 29ème sommet de l’Union africaine, Djibouti a également pris part à une importante réunion des Pays contributeurs de l’AMISOM, la Force africaine d’interposition en Somalie.
L’évaluation de la portée de l’action de l’AMISOM sur le terrain a été au centre des discussions de cette réunion.
A ce propos, les observations ont globalement fait état de l’intérêt positif qu’eut l’engagement de l’AMISOM pour la Somalie.
Les leaders en réunion ont ainsi tous reconnus le fait que la Somalie ait pu organiser sa dernière election présidentielle grâce au mérite quasi exclusif de l’AMISOM.
Il a toutefois été signalé que cette force d’interposition fait de plus en plus face à des difficultés financières qui, compromettent sa vocation à s’acquitter dans les meilleurs termes de sa mission.
Ces difficultés financières procèdent du fait que les sponsors habituels ne s’assignent plus avec autant de rigueur à la mise à disposition de leur contribution budgétaire.
Cette situation nouvelle est de nature à conduire les pays contributeurs de l’AMISOM à réfléchir à une strategie de retrait progressif de leurs contingents en Somalie.
La Republique de Djibouti fait partie des principaux pays contributeurs de l’AMISOM.
Elle compte au total deux baillons engagés dans la région somalienne de Hiraane.
La stratégie de retrait progressif de l’AMISOM en Somalie prévoit naurellement des mécanismes qui évitent à ce pays les desagrements lies a l apparition subite d un vide sécuritaire.
Ce retrait sera donc mené en concertation avec la Communauté internationale qui, sera appelée à prendre ses responsabilités.
La Somalie elle-même n’est pas opposé au retrait progressif des forces de l’AMISOM.
Elle voit meme en l’opportunité une disposition véritable qui permet de tester la capacité réelle de ses propres corps armées et de police pour faire valoir la sécurité sur l’ensemble de son territoire national.