Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, est arrivé ce dimanche, en milieu de matinée, à Khartoum, la capitale soudanaise où, à l’instar de ses homologues Chefs d’Etat et de Gouvernement des Pays de l’IGAD, il prendra part à un sommet extraordinaire -d’un jour- de l’Organisation régionale sur l’accord de paix convenu entre les différentes parties protagonistes de la crise sud soudanaise.
La signature de l’accord de paix convenu entre les différentes parties protagonistes du Soudan du Sud est l’heureux dénouement positif engendré par une médiation récente diligentée par le Président soudanais, Son Excellence Omar Hassan Al Bachir.
Ce dernier est particulièrement arrivé à concilier les parties opposées au Soudan du Sud sur des sujets qui ont jusqu’à lors constitué des obstacles majeurs à la réalisation d’un règlement négocié pour la crise sud soudanaise.
A ce propos, le Président Omar Hassan Al Bachir a surtout fait l’exploit de réaliser un accord entre les parties protagonistes sud soudanaise sur ce qui fut toujours le principal point d’achoppement entre elles , en l’occurrence la question sensible du partage du pouvoir.
Par partage du pouvoir, il faut entendre la répartition des postes de responsabilité au niveau de la Présidence, du Gouvernement, du Parlement et des fonctions clés dans les Régions de l’intérieur.
La diplomatie djiboutienne placée sous l’égide directe du Président Guelleh est loin d’être étrangère aussi au succès récent enregistré dans la situation au Soudan du Sud.
C’est effectivement l’IGAD sous gouverne actuelle de Djibouti qui est à l’origine de l’approche et traitement analytique qui ont permis le rapprochement de vue entre les parties opposées au Soudan du Sud.
L’Emissaire spécial de l’IGAD pour la problématique sud soudanaise depuis juin dernier, Dr Ismail Waiss qui, n’est autre qu’un haut cadre djiboutien, est à l’origine du récent consensus parvenu entre protagonistes sud soudanais
Modeste et humble, il refuse toutefois t’apparenter ses bonnes performances à son seul mérite
« Si je suis parvenu à un bon résultat, c’est parce que j’ai appréhendé le règlement de la crise sud soudanaise par le bais d’une approche exclusive à la diplomatie djiboutienne, en l’occurrence la recherche d’une solution inclusive et étendue à toutes les forces opposées » a-t-il insisté