Le Président de la République, Son Excellence
Ismail Omar Guelleh, s’est livré aujourd’hui, jeudi, à un dialogue direct et ouvert avec la jeunesse de notre pays.
Cet évènement qui eut lieu à la Corniche revêtit les allures d’une rencontre citoyenne et hautement judicieuse entre le 1
er Magistrat de notre pays et la catégorie démographique la plus importante de notre population.
Il y a lieu de signaler d’emblée que l’organisation du débat d’aujourd’hui entre le Chef de l’Etat et la jeunesse djiboutienne correspond en une initiative du Président de la République lui-même.
A travers ce débat, le Président Ismail Omar Guelleh a souhaité réitérer publiquement la proximité qu’il entend avoir avec la jeunesse de son pays.
Mieux, à travers cette rencontre, le Chef de l’Etat a donné la pleine mesure de l’écoute qu’il veut avoir pour ses jeunes compatriotes et partant, son ouverture d’esprit à se concerter avec eux pour prendre les décisions qui relèvent de la gestion de notre pays.
Dialogue inclusif et étendu à l’ensemble de la jeunesse de notre pays, cet évènement a réussi l’exploit de refléter la maturité politique de notre nation qui, a apporté une fois de plus aujourd’hui la preuve de sa capacité à se conformer à l’éthique d’une assise patriotique, placée sous l’égide générale de l’intérêt suprême et non partisan.
Dans le fond, la rencontre Président-Jeunesse a surtout été marquée par le calme dans lequel les débats se sont déroulés malgré le caractère sensible de plusieurs sujets abordés.
L’équité à l’emploi, les problèmes de logement, un meilleur accès aux subventions de l’Etat, la démocratisation des Centres de Développement Communautaires (CDC) sur l’ensemble du territoire national, le règlement du phénomène de déficit des transports en commun aux heures de pointes, l’amélioration des dispositions de notre système de santé…tout a été évoqué sans tabou lors de ce débat Président-Jeunesse.
A chacune des questions posées par les jeunes issus de l’ensemble des différentes régions de l’intérieur de notre pays et de la capitale, le Président de la République a répondu en leader responsable, prêt à être interpelé sur tous les sujets et, à procéder même au mea culpa de son propre gouvernement dans l’hypothèse remarquée d’une tare.
L’humilité et la simplicité du Président Guelleh que ce débat public a fait sortir en grandeur nature permit tout autant de briefer l’auditoire sur son caractère sympathique, accessible et non hautain grâce auquel il échangea, le plus naturellement, sans le moindre complexe de supériorité avec ses compatriotes beaucoup plus jeunes.