Résolution
N°12/AN/00/4èmeL portant
soutien du Parlement au Président
de la République.
L'Assemblée
Nationale,
- réunie en quinzaine parlementaire
du 27 janvier au 03 février
2000.
A - Après avoir pris
connaissance de la campagne de
presse fallacieuse menée par les
médias français en vue de
mettre en cause le Président de la
République de Djibouti, dans une
affaire de suicide.
B - Relevant le caractère
ouvertement "insidieux" et le manque
notoire de fondement sérieux de ces
accusations qui accommodent de
manière inavouée des
tentatives de basses manoeuvres tendant
à une déstabilisation de
l'appareil d'État.
C - Certaine que les agissements
perfides de la presse française et
les accusations fomentées à
l'endroit du Chef de l'État
infèrent une propagande
vouée à nuire à
l'intérêt Suprême de
la Nation et à l'image de marque de
son Président.
D - Fort au fait que les attaques
indignes dirigées par la presse
française contre S.E. ISMAÏL
OMAR GUELLEH, Président
démocratiquement Élu par le
Peuple, ont révolté
l'ensemble des composantes nationales et
fait naître des réactions
populaires massives de soutien en faveur
du Chef de l'État.
E - Approuvant et adhérant
entièrement à ces
expressions populaires
particulièrement relayées
sur l'ensemble du Territoire national et
dont la portée exceptionnelle
s'inscrira en lettres d'or dans l'histoire
de la Nation djiboutienne.
F - Condamnant avec la plus grande
fermeté les attaques
dirigées contre le Chef de
l'État.
G - Saluant et se complimentant de
la stature d'homme d'État et de
Paix internationalement reconnue au
Président ISMAÏL OMAR
GUELLEH.
H - Constatant que le
Ministère des Affaires
étrangères français
dans une déclaration faite le 21
janvier dernier devant les médias
français a demandé, par la
voix de son porte-parole, que " toute la
lumière soit faite sur les
conditions de la mort du Juge Borrel
".
I - Sachant que la justice
djiboutienne avait mis à la
disposition de la justice française
tous les éléments en sa
possession pour faire la lumière
sur cette affaire.
J - Déplorant l'attitude et
l'absence de prise de position claire des
autorités françaises sur la
campagne de dénigrement
dirigée par la presse
française à l'endroit de la
République de Djibouti et de son
Président.
K - Appréciant la consistance
et la clarté des
éléments de
précisions consignés dans la
déclaration officielle que le
Gouvernement djiboutien a formulée
sur cette affaire.
L - S'élevant contre les
manipulations médiatiques
orchestrées par un Lobby
français hostile en vue de
déstabiliser la République
de Djibouti.
M - Entendu que l'une des missions
habituellement imparties aux Élus
du Peuple est d'apporter sa contribution
à la vivacité de
l'État et à la
pérennité de
l'État.
N - Indiquant que l'Assemblée
nationale a solennellement saisi dans une
lettre ouverte l'Ambassadeur de France
accrédité à Djibouti
aux fins de l'instruire de son indignation
face aux comportements scandaleux dont
fait montre la presse
française.
O - Non satisfaite de la
réponse apportée par
l'Ambassade de France à la lettre
qui lui a
été adressée par l'ensemble
des Élus du Peuple.
P - Rejetant tout esprit d'hostilité
entre les deux peuples et affirmant que le Peuple
djiboutien ne se laissera jamais abuser de sa
fierté et de son droit inaliénable
à la souveraineté nationale.
Q - Faisant noter qu'en son article 2, la
charte fondamentale des Nation-Unies appelle au
développement entre les Nations, de
relations amicales fondées sur le respect du
principe de l'égalité des droits des
peuples et de leur droit à disposer
d'eux-mêmes.
R - Mettant en valeur que la
coopération et les relations entre
États doivent impérativement se
fonder sur l'estime réciproque et le respect
mutuel, en vue d'une réunion idoine de
conditions de paix et de progrès des
peuples.
S - Considérant que la démocratie et
le développement c'est avant tout le respect
des Lois et des institutions établies.
T - Soulignant que l'éthique et la
déontologie professionnelle du métier
noble d'informer commandent scrupuleusement
à ses serviteurs le sérieux et la
rigueur de l'investigation et le concret de
l'acte.
U - Blâmant le manquement par la presse
française aux règles
déontologiques et à l'éthique
professionnelle du métier d'informer.
V - Arguant que tout gouvernement se
réclamant d'un État de droit a
l'obligation et le devoir moral de faire respecter
et appliquer les Lois et les dispositions
réglementaires en vigueur sur son Territoire
national, de veiller à la protection des
libertés individuelles, collectives et de
défendre les droits absolus d'autrui.
1 - Dit que les accusations
façonnées par la presse
française à l'endroit du
Président de la République
relèvent de cas de forfaiture et qu'elles
transgressent le principe du droit à
l'information qu'elles détournent de sa
vocation originelle.
2 - Déplore que les autorités
concernées aient fait preuve de mutisme et
exclu toute prise de position militant en faveur du
Droit à la bonne information.
3 - Affirme que ces agissements des médias
français sont de nature à nuire
à la bonne entente entre les Nations.
4 - Dénonce toute négation
apportée à l'exercice de la
liberté de presse.
5 - Réaffirme son soutien
indéfectible et sans faille au
Président de la République, Son
Excellence ISMAÏL OMAR GUELLEH, et proclame
son attachement résolu en faveur de la
liberté et de la souveraineté
nationale.
6 - Rejette et Condamne fermement les
allégations mensongères de la presse
française.
La Présente Résolution sera
insérée et publiée au Journal
Officiel de la République de Djibouti.
Fait à
Djibouti, le 03 février 2000
Par le Secrétaire de
l'Assemblée
Par le Président de
l'Assemblée
Nationale
Nationale
ABDI IBRAHIM MOHAMED
SAID IBRAHIM BADOUL